"Des photos de cadavres, de charniers, de corps décomposés, déchiquetés, mutilés, tu en as des milliers en stock.Tu en as envoyé des centaines aux rédactions des 5 continents. Mais les journaux ne les publient pas. Pas les plus monstrueuses en tout cas. Et elles ne changent rien. Elles n'ont jamais rien changé. La réalité visuelle est toujours aussi crue, dure.
in "Que la Guerre est jolie", Christian Roux, Rivages/Noir 2019