Expressions - Impressions - Nouveaux concepts - Croyances et Incertitudes d'un Monde qui change
mardi 28 avril 2020
Citation 95 Frédéric Begbeider
"Vous verrez, Manon, on change...Il arrive un jour où l'on remplace le désir de tortues incrustées de diamants par un besoin de génuflexion"
Frédéric Begbeider in :), Grasset 2020
vendredi 28 février 2020
Commentaires 54 : Le siècle vert
Régis Debray nous le confirme dès l'introduction : un spectre hante l'occident, l'effondrement du système terre et nous sommes bien à un moment charnière, entre deux âges de notre culture.
"Le siècle change sous nos yeux, de couleur, d'urgences et d'horizon."
#Nous sommes en train de sortir d'un long Moyen Age, celui de la modernité, celui qui se sera déroulé du quatrocento à Faust, de ce jour où Pétrarque s'en allé conquérir le mont Ventoux , au lieu de le regarder d'en bas à ce jour de 1969 ou Neil Armstrong marcha sur la lune: "Un pas de géant pour l'humanité."
Cette période où en devenant faustien, le mammifère a deux pattes a quitté le paradis pour entrer dans l'histoire et s'est mis à conquérir, coloniser, rentabiliser. Cette période où nous avons quitté la contemplation esthétique et distante pour entrer dans la possession physique .
Près de 1500 ans plus tard les progrès gigantesques sont à la mesure des dégâts accumulés sur la planète, le goût est amer et la prise de conscience des défaillances du pari Faustien est de plus en plus grande et partagée.
L'envie de faire allégeance aux signes et croyances d'une nouvelle Renaissance.
#Faust a pris un coup de vieux et ressemble de plus en plus au pompier pyromane. L'aspiration générale est au soft, au light ,au fun.
Le prédateur de jadis se découvre précaire et vulnérable et quand on se sait fragile, on devient plus fraternel, et responsable.Il découvre les coûts de son huerais et la lourde note à payer.
Les pires craintes de cataclysme apparaissent et se développent , nous faisant oublier que les catastrophes attendues sont le plus souvent contredites par les faits (la 5ème colonne, les rouges, les soucoupes volantes...)
Faust avait oublié et nous avec lui , c'est que l'homme est partie intégrante et non surplombante de la nature.Il se croyait au dessus et se découvre en dedans.
#L'ère faustienne était dure et hiérarchisée , l'ère digitale se voudrait égalitaire et ouverte, donnant le droit à chacun de participer au jeu.
Le monde qui vient est
- encore civilisé, malgré certaines colères et incivilités aucun individu n'a eu à revetir l'uniforme ou tirer un coup de fusil
- féminisé dans ses valeurs, ses vêtements, y compris sa langue le monde se féminise
- présentifié : aplani, préservé de toute remise en relief de l'actualité par l'histoire.Et comme il n'est pas de projet sans mémoire, l'effacement des perspectives du temps engendre un présent à plat , qui n'enchante guère les individus. Plus de point de fuite ,ni d modèle de société à atteindre , juste de la grogne et des tâtonnements.
- revitalisé : jeune et lisse , on végétalisme, on positive et l'humusation des dépouilles nous fait entrevoir la possibilité d'une nouvelle utopie de mort zéro.
#La société industrielle avait engendré une Résistance ouvrière , la société numérique qui lui a succédé fait naitre sous nos yeux un autre mouvement d'idées, adossé non plus à une science sociale mais naturelle.
Notre civilisation change d'englobant : nous avons vécu sous la cloche de l'histoire, nous allons vivre sous celles de la Nature.
Pendant un millénaire l'homme s'est demandé : "où en suis je avec Dieu?"
Puis à partir de la Renaissance : "où en suis je avec mes congénères?"
Et aujourd'hui : "où en suis je avec les animaux?"
Nous passons d'une condition spirituelle à une condition naturelle.
Victor Hugo a fixé l'ordre du jour : "La religion, la société, la nature: telles sont les trois luttes de l'homme .Ces trois luttes et en même temps ses trois besoins: il faut qu'il croie, de là le temple; il faut qu'il crée, de là la cité; il faut qu'il vive ,de lac la charrue et le navire.Mais ces trois solutions contiennent trois guerres.La mystérieuse difficulté d cela vie sort de tous les trois."
#Aucune société persistante et constante ne peut survivre sans ce que l'on appelle par commodité une religion. La transition d'une société thermo industrielle à une société agro pastorale , de l'usine au potager, de diésel à la trottinette , du prêtre au druide, de la croix au soleil, soit un demi tour vers le néolithique n'était pas vraiment prévue par la Raison en marche.
La science qui fait autorité n'est plus , comme chez Marx, l'économie mais la climatologie .
Nous observons en live un glissement de de l'Esprit sans la Nature(pôle progressiste) vers la Nature sans l'Esprit (pôle réactionnaire)
Courant trop vite et trop loin, l'intellect a fini par nous lâcher en chemin.Alors le naturel se venge et revient au galop.Retour du balancier.On ne veut plus de l'élaboré, mais du ressenti; plus de vérités générales mais des expériences originales.
L'effet jogging en médiologie : depuis que l'automobiliste a cessé de marcher, il s'est mis au jogging.
#Le vieux monde a l'age de la retraite, fait du luxe, peaufine ses musées et ses relique.L'Amérique elle ,tournée dès sa naissance vers le wilderness, n'est plus à une audace prêt : sa dernière transgression s'appelle le transhumanisme.
#Il faut remplacer la notion d'environnement par celle de milieu: l'ensemble des conditions d'existence d'un vivant.Le vivant organise le milieu qui l'organise?Il y a interdépendance et co développement.
On est toujours deux dans l'affaire homme, la Nature et l'Esprit.Un matériau et un outillage.
Il n'y a donc pas à choisir entre la tondeuse et le jardinier, entre âme moyen et la fin ,entre le technique est le spirituel.
mercredi 15 janvier 2020
Lexique 225: Jésus
Amélie Nothomb in Soif, Albin Michel 2019.
jeudi 29 août 2019
Climat : la panique de la collapsologie est tout aussi paralysante que les certitudes des climato sceptiques
Michael Mann, Susan Hassol et Tom Toles in Washington Post , 13072017, repris par le Monde 17082019
vendredi 26 juillet 2019
Bel été et très bonnes vacances à toutes et à tous !
lundi 10 septembre 2018
Expression 45 : Il n'y pas de tabou
Une nouvelle expression à succès dans notre monde politique : Il n'y pas de tabou
Très pratiquée dan les allées du pouvoir, par les ministres , les responsables politiques , elle est censée indiquée la largeur, l'ouverture d'esprit de ceux qui la pratiquent.
Les 35H ? L''ISF ? L'impôt à la source? Les classes dédoublées ? Il n'y pas de tabou entend-on sur tous ces sujets depuis plusieurs années.
On pourrait même parler d'un aspect trangressif car à n'en pas douter , cette formule sert assez souvent de ballon d'essai pour tester de nouvelles idées. Bien accueillies elles seront ensuite transformer en projet de loi, repoussées par l'opinion elles seront bien vite enterrées.
L'envers du tabou pouvant s'appeler la conviction en politique, cela nous donne une bonne indication sur celles de notre époque : il n'y aurait pas (plus ) de tabou et corrélativement aussi peu de convictions.
Pour aller plus loin, on pourrait même dire que notre époque de profonde mutation du monde remet en question beaucoup des principes et convictions qui nous gouvernent.
On sent même qu' elles ne nous aideront pas à surmonter nos difficultés actuelles.
C'est exactement l'analyse que va faire Sigmund Freud en 1913 dans son livre Totems et Tabous.
Il s'intéresse alors à l'inceste dans les sociétés primitives et définit totems et tabous comme le ciment de l'organisation des clans comme les fondements de notre civilisation .
Transformer la société revient certainement à remettre en question certains tabous pour se mettre en phase avec les enjeux d'une époque.
Tout le monde semble d'accord, le plus difficile étant de définir lesquels?
mardi 1 décembre 2015
Citations 22 Le sens des phrases est -il toujours le même ?
"La phrase est au mieux un très beau livre au pire un cache misère aux tribunes officielles. Tranquillement nous l'avons défaite. On ne ne dit plus les pauvres, les riches trouvent que ça fait mauvais genre, on dit d'où ils sont et la couleur de leur peau. C'est plus précis et ainsi on ne leur doit rien. Ils ont perdu la protection des mots."
Judith Perrignon in Victor Hugo vient de mourir , L'iconoclaste 2015.
mardi 29 septembre 2015
Pour la première fois il n'y a plus d'après
J'ai retenu ce passage qui me parait important sur la fin des croyances messianiques, de cette idée de lendemain voire de progrès qui peuplait la plupart des concepts de la société moderne : école, politique, travail, république, laïcité..
A rapprocher également du dernier atelier Transit city
"..l'histoire comme accomplissement d'un grand dessein, comme émancipation de l'humanité en marche vers son salut.Cette idée messianique, nous la tenons tout libre penseur qu'on soit , du judéo-christianisme.Elle a longtemps fait de nous , les progressistes, des descendants d'Abraham et d'Isaïe sans le savoir. Or le bureau des affaires eschatologiques a fermé. Plus aucune grande promesse n'est crédible.Avez vous noté le raccourcissement des cycles d'espérance en occident ? Le christianisme ? 20 siècles. Le scientisme ? 2 siècles. Le socialisme ? Moins d'un siècle. L'européisme? Un demi-siècle.
Résultat, une première historique : la peur sans espoir….
Pour la première fois il n'y a plus d'après.Ni au ciel, ni sur terre."
vendredi 25 septembre 2015
Et nous étions en train de changer de civilisation ?
mardi 1 septembre 2015
Les barbares
Wolfgang Schimmelbusch die Kultur der Niederlage.
lundi 29 juillet 2013
Big Data où la victoire du prédictif sur l'explicatif
Pour savoir où et comment intervenir, ces policiers ont recours à d'étranges créatures dotées d'une connaissance du future réputée infaillible.
Identifier des criminels qui ne le sont pas encore , une idée qui parait d'un certain côté assez loufoque , mais, qui à y regarder de plus prêt pourrait devenir la métaphore du Big data, sa version noire.
En effet, au fur et à mesure de son évolution, Internet a bouleversé les modes de communication entre individus mais pas que : il modifie également les modes de décision de nos sociétés et nous découvrons petit à petit que nos existences relèvent d'avantage de probabilités que de certitudes.
L'objectif étant moins de rassembler les arguments d'un raisonnement pour comprendre les choses, que de mobiliser les données pour les prédire avec une efficacité maximale.
Dit autrement : la logique explicative (hypothéticodéductive) de nos connaissances modernes serait dépassée par un raisonnement probabiliste (descripto-prédictif).
Prenons quelques exemples, empruntés à Viktor Mayer Schônberger et Kenneth Cukier*.
- UPS, leader mondial de la livraison a installé des capteurs sur certaines pièces de ses véhicules pour identifier les problèmes de surchauffe ou de vibration corrélés aux défaillances que ses pièces ont présenté dans le passé. En procédant ainsi , elle peut anticiper les pannes et remplacer les pièces défectueuses au garage plutôt que sur le bord d'une route.
Elles n'indiquent pas la source du problème mais indiquent un processus pour éviter des incidents coûteux.
- Même chose au Canada pour des prématurés ou en créant un flux de plus de 1000 données par seconde combinant 16 indicateurs (pouls, tension, respiration..) une équipe médicale est parvenue à établir des corrélations entre des dérèglements mineurs et des maux plus sérieux. Cette technique devrait permettre aux médecins d'intervenir en amont pour sauver des vies.
Cette approche permet de localiser les infections sur les bébés avant m^me que les symptômes visibles n'apparaissent.
- L'application médicale avait déjà fait l'objet d'un article qui a fait sensation en 2009 sur Google et la grippe : ses auteurs affirmaient qu'il était possible de repérer les foyers de grippe à partir des archives du moteur . L'enquête a été menée à parti des requêtes pour découvrir s'il y avait corrélation entre la récurrence de certains mots clés et l'apparition du virus. Après 500 millions d'opérations de calcul Google est parvenu à identifier 45 mots clés (mal de tête, nez qui coule) ;
Ce qui ressort n'est cependant qu'une simple corrélation : personne ne savait pourquoi ces requêtes avaient été effectuées (maladie? inquiétude? info ?)
- La mairie de NY vient de renforcer son système de protection contre les incendies par une stratégie de prévention originale.
Le immeubles illégalement sous divisés en parts locatives présentent plus de risques que les autres de partir en flammes; A la mairie une équipe d'analyste s'est emparée du sujet et a créé une banque de données recensant les 900000 bâtiments de la vile complétés des indicateurs d'agences municipales : liste des exemptions fiscales, coupures d'eau ou d'électricité, loyers impayés, taux de délinquance, rotation d'ambulances..
Les analystes ont ensuite dressé des correspondances entre ces données et les statistiques relatives aux incendies.Aucune des caractéristiques retenues ne peut en soi être considérée comme cause d'incendie; c'est mises bout à bout qu'elles prennent leur valeur.
Ainsi la proportion d'évacuation après visite des bâtiments a grimpé de 13 à 70 % après adoption de cette méthode.
Chacun de ces exemples le montrent le raisonnement de type probabiliste appliqué à chaque fois permet simultanément :
- d'appréhender des phénomènes (voire des combinaisons de phénomènes) très complexes composés de très nombreux facteurs, autrefois incompréhensibles donc "intouchables"
- de mettre en relation de façon récurrente des facteurs de causalité et l'expression du phénomène, leur donnant aisé une valeur prédictive
- d'utiliser cette valeur prédictive pour déclencher une intervention permettant de prévenir l'apparition de cette manifestation
- de ne pas forcément comprendre les raisons explicatives de son déclenchement.
A partir de là beaucoup de raisonnements sont possibles sur le bien fondé ou non, le caractère intrusif liberticide ou social réparateur des big data et de leur analyse.
Une chose est certaine : grâce ou à cause d'elles , demain ne sera plus comme avant.
* article du Monde Diplomatique juillet 2013
mardi 15 novembre 2011
Saint Agustin : changer sa vie

Texte publié en août 2011 dans le Journal La Croix
«C’était ma vie, mais était-ce la vie ? », s’interroge Saint Augustin au livre trois de ses aveux (Les Confessions). Il y revient au livre douze, avec le souhait étonnant de « ne plus être ma vie » (non ego vita mea sim). Et il ajoute : « J’ai mal vécu de moi » (male vixi ex me). Il nous propose ainsi, dès la fin du IVe siècle, une relecture étonnante d’une vie en quête de changement. Il est sans doute le premier auteur à avoir posé aussi directement et intimement la question d’une nouvelle orientation de l’existence, comprise littéralement comme un changement du rapport à soi, comme une transformation du « vivre soi ».
Ce qui était d’une remarquable nouveauté et marquait une rupture dans la grande tradition de l’Antiquité, à laquelle appartenait Augustin, du souci ou du soin de soi. Sans doute faut-il rappeler et souligner que l’œuvre d’Augustin, ce Nord-Africain passé par les plus grands centres culturels de l’Empire (Carthage, Rome et Milan), est d’abord l’œuvre d’un migrant.
À la lecture des « treize livres de ses aveux » (ou confessions), qu’il rédigea probablement autour de l’année 397, une fois nommé évêque de Hippo Regius (Hippone la Royale, port méditerranéen de l’Africa Nova, province numide soumise aux Romains, et situé à trois kilomètres de l’actuelle Annaba en Algérie), on devine qu’Augustin se comprend très tôt, très vite comme un exilé. Il va d’ailleurs jusqu’à décrire l’acquisition du langage humain par l’enfant comme si ce dernier arrivait dans un pays étranger sans en comprendre la langue. Comme si l’enfant, dès son plus jeune âge, devait changer de perspective et s’adapter au monde étranger qui l’accueille.
Nous sommes en voyage en ce monde, des pèlerins marchant dans l’existence comme des étrangers en terre inconnue. Citoyens, écrit-il, d’une « terre du manque ». Changer « le vivre avec soi » sera la grande aventure de ce migrant qui inventera pour cela un acte de parole étonnant, là encore en dissidence de la culture antique dominante : l’acte d’avouer sa vie. Chez les Grecs et les Romains, la confessio n’a pas sa place si ce n’est dans les prétoires. Mais Augustin en fait l’acte, à la fois intime et public, de dessaisissement de soi. L’acte d’un changement de perspective.
On a souvent assimilé la confession à un examen minutieux et violent de soi, mais l’aveu augustinien consiste moins à rétablir un équilibre ou à retrouver un état perdu qu’à trouver les forces du changement de soi. Ce qui surprend, très vite, à la lecture des aveux d’Augustin, c’est bien cette volonté de saisir le changement, sous la forme d’un appel. Il y a bien, dit-il, un lieu en moi où peut arriver quelque chose, où peut se faire entendre une voix autre.
Cet événement, Augustin le nomme d’emblée : c’est Dieu. Dieu est celui qui appelle en moi. Dieu est cet événement de l’appel malgré moi. Des ses aveux, Augustin tirera un mouvement intérieur et littéraire qui, partant de la dispersion et du déchirement de la vie, conduit à l’unité et au centre. Il fait le récit de ses blessures pour écrire le chemin personnel qui conduit à un point d’invulnérabilité. « C’est en fuyant ma vie que je la cherchais », écrit-il au livre six de ses aveux.
Ecrivain
mercredi 13 janvier 2010
Les nouvelles menaces (4) :Le nouveau rapport de la cia

Comment sera le monde en 2025 ?
Après la pandémie c'est la question à laquelle nous allons nous intéresser , question centrale que pose le nouveau rapport CIA .
Publié par le NiC ( conseil national du renseignement aux usa) ce rapport livre les réflexions de l'agence sur l'avenir proche , jusqu'en 2025.
Le projet est de livrer clé en main des "scénarios construits et alternatifs au destin de notre monde".
Plusieurs films catastrophes, c'est à nouveau à la mode en ce moment " sont ainsi proposés comme autant de signaux d'alerte nécessaires à une approche globale.
Parmi les principaux scénarios :
- Tout d'abord, c'est d'actualité actuellement avec Copenhague,l'hypothèse climatique : suite à une explosion de quantité CO2 dans l'atmosphère , on assiste à une montée des eaux à NY qui contraint WS à déménager;Le stress du manque d'eau au Sahel et le défrichement de la forêt amazonienne auraient accéléré le danger.
- La transmission d'une maladie ,sans vaccin connu ,venue de l'Afrique ( scénario inspiré d'Ebola )
- La montée en puissance technologique du terrorisme , tout d'abord biologique ( variole , anthrax), le plus simple à mettre en oeuvre puis radiologique voire nucléaire en jouant du progrès de la miniaturisation des bombes.
Le rapport isole également quelques états qui pourraient à l'instar de la Somalie se" désintégrer " : le Yemen, le Soudan et plus gravement l'ensemble Afghanistan/Pakistan.
Les problèmes d'eau et d'énergie sont également cités mais jamis en profondeur.
Au passage on peut une fois de plus apprécier les talents des scénaristes américains qui de Hollywood à la CiA fournissent des scénarios du futur au monde entier.Au point où on arrive à se demander qui travaille pour ou avec qui.
Intéressantes également les catégories utilisées pour organiser les scénarios telles que : certitude relative/ impact probable;incertitude déterminante/conséquence éventuelle..
Donc petit jeu pour les années à venir : repérer dans les scénarios des futurs films à succès et des futurs "serial " de l'actualité les liens avec les propositions de ce rapport.
vendredi 8 janvier 2010
Les nouvelles menaces (3) : ET SI NOUS ENTRIONS DANS UNE NOUVELLE ÉPOQUE D'ÉMEUTES URBAINES ?

Et si nous nous interrogions sur le sens de la multiplications des émeutes urbaines ?
Et si on sortait d'une vision sécuritaire pour une vision réellement politique ?
Et si ces émeutes annonçaient la fin d'une certaine façon de faire de la politique ?
Et si ces mouvements devaient modifier en profondeur les espaces de nos cités ?
Bref si on essayait enfin de comprendre ce que ces mouvements pouvaient dire sur nos villes de demain ?