En s'éloignant peu à peu de notre présent, le Covid est devenue une période charnière marquant une rupture entre deux périodes, un marqueur entre un avant et un après sur la time line de notre époque.
Un avant où nous ignorions tout de cette maladie et de la pandémie en général.
Un après où de nombreuses personnes malades ont conservé des séquelles, ce ce qui s'appelle pudiquement les Covid longs et qui pour certains sont sans fin. Un après également fait de tous les traumas psychiques individuels et collectifs qu'ont subi les populations durant cette période et que chacun s'efforce d'enfouir dans l'oubli.
Comme après les deux guerres mondiales du XXème siècle, on parle du Covid, comme d'un monstre dont la plupart ont réchappé mais d'autre pas et surtout de la grande peur , des bousculades et remises en question qu'il a pu provoqué.
Dans le monde du travail , le tertiaire en particulier, le Covid est venu tout bousculé , obligeant les organisations à quitter des lieux physiques spécialement conçus , les locaux, pour s'investir dans un combo de technologie et de domicile familial. Ce qui existait un peu auparavant est devenu une norme permettant aux entreprise de gagner en rentabilité et productivité (du moins dans un 1er temps) et aux employés de trouver là une forme de souplesse , de liberté même dans leurs modalité de travail.
Au point où, après le Covid, est un peu devenu notre norme à tous.