jeudi 29 novembre 2012

Conduite du changement 2: Le temps du changement

Une question est régulièrement posée lorsque nous démarrons l'accompagnement d'un programme dans une entreprise :
quelle va être sa durée ou autrement dit en combien de temps le changement sera t-il effectué ?
Il existe plusieurs types de réponse à cette question :
- celle de l'époque souvent véhiculée par le client : le plus rapidement possible, dès demain autrement dit le changement sans changer ,celui qui consiste souvent à dire que l'on fait différemment , en continuant à faire ce que l'on faisait avant. C'est faire un peu plus de la même chose ou un changement de types 1 selon la théorie de Bateson.
- celle du praticien forgée par  l'expérience du consultant en l'occurrence une vingtaine d'années de conseil en entreprise : 313 ou trois mois pour se préparer , un an pour activer, mettre en oeuvre , déployer et trois ans de fonctionnement
- enfin celle de l'historien , celui qui a parcouru et analysé de nombreuses et anciennes périodes , en l'occurrence Fernand Braudel . Il superpose trois temps différents : le court celui de l'action ou de l'événement. Le moyen celui des structures et des sociétés. Le long celui des mentalités.

Ce sont exactement les 3 temps de nos interventions mais raconté par F . Braudel ça a de l'allure non ?

samedi 24 novembre 2012

Nouveau concept 16 : Et si l' inprimante 3 D révolutionnait les modes de production ?


L'imprimante 3 D se précise , on entend parler dans la presse de plus en plus régulièrement comme ce we dans le Point .
Il serait même désormais possible de l'acheter, certains modèles sont disponibles dans les 1000 €  : Sculptéo la 1ière entreprise française créée en 2009 en vendrait quelques dizaines de milliers par mois.et on nous annonce sa démocratisation aux alentours de 2020,soit dans moins de 10 ans.

- En  quoi cet outil est il révolutionnaire ?
A 1ière vue l'imprimante 2 D n'était qu'un outil de bureautique destiné à matérialiser sur papier courriers, fichiers, dossiers , présentations, textes... dans la perspective de les échanger, stocker, archiver  ou lire. Un outil certes utile mais réservé à la production de documents.
L'ajout d'une 3ième dimension transforme l'outil imprimante en une machine à répliquer des objets, vieux rêve commun à la magie et à la science fiction.
Elle ouvre donc l'accès à quelque chose d'incroyable : produire chez soi et uniquement pour son propre usage les objets dont on a besoin , envie  comme la réplique de M° Ioda.


- L'imprimante 3 D comment ça marche ?

Concrètement, une imprimante 3D prend la forme d'un gros cube. Elle peut peser entre 1 tonne pour la version industrielle et 14 kilogrammes pour celles qui sont destinées à un usage plus domestique. Tout dépend de la taille des objets "imprimés". 
L'utilisation d'une imprimante 3D est très simple. Tout d'abord, il faut concevoir l'objet désiré sur un logiciel. Ensuite, il suffit de cliquer sur le bouton "imprimer". La machine s'éveille et commence à créer l'objet couche par couche. En plastique, en poussière de métal ou encore en céramique. Ainsi, il est possible de concevoir une coque pour iPhone, un support pour papier toilette, une prothèse ou encore une lampe. Des étudiants américains ont été jusqu'à "imprimer" des armes à feu. Incroyable.

- L'imprimante 3D la prochaine révolution industrielle ?
Jusqu'à présent elle servait surtout à mettre au point des prototypes avant le démarrage d'une production en série mais son évolution va de plus en plus vers la production d'objets finis. Soit d'objets simples , individuels et personnalisés chez soi , soit d'objets plus sophistiqués alors produits dans une nouvelle forme d'usine possiblement relocalisée en bas de chez soi.
Car le révolution est peut être là : relocaliser ou plutôt se réapproprier une partie de la production externalisée en Asie depuis plus de 10 ans .
Alors l'imprimante 3 D , nouvelle arme de la compétitivité dans le contexte de la mondialisation?  

lundi 19 novembre 2012

Dans la Publicité 2

Le changement à tous les coins de rue.

vendredi 16 novembre 2012

Lexique 111 : The truth

"You cannot change thé truth, but truth can change you "
Tarun Tejpal

mercredi 7 novembre 2012

Lexique 110 : L'herbage


"Changement d'herbage réjouit les veaux"
Dicton paysan

Petite Philosophie du Zombie

Les zombies sont partout ,dans tout la culture populaire et même dans la rue : Sur laRoute, Walking dead, Resident Evil on ne compte plus les films, bd, jeux vidéos qui les mettent en scène.
Que nous racontent -ils ? De quoi sont ils le nom ou le signe dans notre sombre époque ?
Telles sont quelques unes des réflexions de Maxime Coulombe, réflexion de nature philosophique sur un objet de culture populaire.
Il en fait le personnage grotesque emblématique de notre époque, au motif qu'il envahit et colonise tous les supports de la culture populaire et essaie d'en comprendre les raisons :
"Le zombie semble pointer du doigt les angoisses et les peurs de de notre société occidentale, bien plus que ses espoirs et ses rêves."
Le  zombie nous intrigue car il figure les limites de la condition humaine, celles de la conscience de la mort, de la civilisation.
Il donne vie à certaines des inquiétudes les plus contemporaines concernant ces limites : la conscience, notre vie intérieure, notre subjectivité, ont elles toujours un rôle et un sens aujourd'hui? Sommes nos en voie de retourner à l'état de nature ?
Le zombie est aussi un symptôme , celui d'une époque marquée par sa grande  complexité : aucun esprit ne peut en embrasser la totalité et sa noirceur : essentiellement produite par les médias et certains intellectuels., qui ont désormais compris ce que Annie Le Brun appelle le magnétisme du désespoir.

Figure du double ,le zombie est d'abord ce personnage ressemblant à s'y méprendre à un homme.
Figure du refoulé , il représente un corps abject , troué, impur à l'opposé de notre culture de la maîtrise des corps.Il représente également la mort ultime tabou de notre société.
Enfin figure d'apocalypse, il n'intervient que dans des villes en ruine,  il reflète notre goût pour la catastrophe.
Le zombie comme révélateur de notre époque.