lundi 26 juillet 2010

Jusqu'au 25 aôut le blog "Penser le changement "est en vacances

Bonnes vacances à toutes et à tous.

vendredi 23 juillet 2010

Lexique 60 :Climat et qualité


"On ne voit rien de juste ou d'injuste qui nechange de qualité en changeant de climat."
Pascal

lundi 19 juillet 2010

Expressions (5) : Ca c'est fait !

Un peu comme si un coup de tampon était donné pour entériner la fin d'une action, ainsi claque le "ça c'est fait ". D'où vient-il ? ou va t-il ?
Peu de pistes, peu de signification, juste une exclamation.
Peut être marque t-il la petite victoire que nous remportons à chaque que nous finissons enfin quelque chose dans un monde où tout est devenu compliqué à comprendre, analyser et où la rapidité de faire quelque chose à plusieurs est souvent interminable.
Ou bien est -il lié au volume de tâches quotidiennes que nous avons à accomplir dans notre travail ou dans notre vie familiale. Volume en constante augmentation dans la vie moderne, génératrice de besoins nouveaux et où la fin d'une action, la résolution d'un problème, aussi minime soit il, nous rappellerait la quiétude, l'apaisement d'en avoir terminé avec un sujet.
Ou bien serait-ce encore notre difficulté à choisir, prioriser nos actions dans un monde professionnel souvent en pleine mutation, instable et insécure où se pose régulièrement la question de savoir qui doit faire ?

Ou peut être plus simplement et plus trivialement en cette veille de vacances marquer ainsi que ce qui est fait n'est plus à faire .
Ca c'est fait !

mercredi 14 juillet 2010

Lexique 59 : Les hommes


"On ne se lasse pas de changer les institutions, nepouvant changer les hommes."
Jean Lucien Arréat

lundi 12 juillet 2010

Expressions (4) :c'est compliqué

Avez vous remarqué comment tout est devenu compliqué ces derniers temps ?
Le match de foot de l'équipe de France quand elle ne veut plus jouer , trouver un nouveau job quand vous êtes trop vieux, trouver un premier job quand vous êtes trop jeune, réussir son couple pour la 3ième fois, sa famille recomposée, orienter ses études quand il n'y a plus de job, tout est ... compliqué !
Et il y aussi aussi parler à son chef, boucler ses fins de mois, trouver un appart, sortir le soir,décider ses vacances, partir en colo (ma fille) .....nous vivons désormais en plein pays Shadock et comme eux nous nous demandons avec la voix de Claude Piéplu : "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué".
C'est un peu la victoire d'Edgard Morin qui à partir des années 80 développa ce concept de pensée complexe (1) mais peut être pas uniquement.Qu'est-ce qui vient nous compliquer ainsi la vie ? Telle est la question.
Mon sentiment est que cette expression se vulgarise au moment où se télescopent trois phénomènes sans qu'il soit toujours facile ni possible de les distinguer. D'où ce refrain maintes fois repris en choeur parce que ressenti partagé : "c'est compliqué".
Nous avons eu plusieurs fois l'occasion d'analyser ces phénomènes, aussi je me contenterai de les citer :
- 1ier phénomène : les effets de la crise ( déclassement , peur..)
- 2ième phénomène : les effets des mutations en cours (mondialisation, digitalisation , bio, nanotechno..)
-3ième phénomène : la fin de nos certitudes (grands récits, désir de réussite, exigence au bonheur, aller vite ..)

Ces moments sont surtout évocateurs de deux temps distincts : celui fantasmé et regretté d'avant où par opposition les choses étaient simples (l'inverse de compliqué) ,cycliques (les saisons passent et reviennent) et rassurantes : chaque situation à une action directe , connue et reconnue de tous.
Un temps de maintenant ou par opposition les situations demandent une action non mécanique, non coutumière et engendrent de ce fait la perplexité, l'interrogation, la réflexion..voire l'inquiétude et la peur.Un temps ou tout est à chaque fois à reconstruire et chaque position ou rôle social incertain et instable. Un temps où le je dans le présent est surdimensionné et le nous dans le futur assez peu peu évoqué (cf les discussions sur les retraites , l'endettement de l'état et leurs conséquences futures pour les nouvelles générations)
Avoir du mal à imaginer le futur, à avoir des envies, des aspirations, des images , des sentiments c'est peut être cela ,qui , en définitif est compliqué !
-

(1)« Quand je parle de complexité, je me réfère au sens latin élémentaire du mot "complexus", "ce qui est tissé ensemble". Les constituants sont différents, mais il faut voir comme dans une tapisserie la figure d’ensemble. Le vrai problème (de réforme de pensée) c’est que nous avons trop bien appris à séparer. Il faut mieux apprendre à relier. Relier, c’est-à-dire pas seulement établir bout à bout une connexion, mais établir une connexion qui se fasse en boucle. Du reste, dans le mot relier, il y a le "re", c’est le retour de la boucle sur elle-même. Or la boucle est autoproductive. A l’origine de la vie, il s’est créé une sorte de boucle, une sorte de machinerie naturelle qui revient sur elle-même et qui produit des éléments toujours plus divers qui vont créer un être complexe qui sera vivant. Le monde lui-même s’est autoproduit de façon très mystérieuse. La connaissance doit avoir aujourd’hui des instruments, des concepts fondamentaux qui permettront de relier. »Edgard Morin

jeudi 8 juillet 2010

Lexique 58 :Vanité


"Vanité que vouloir changer le monde. Le monde change à son heure, malgré ceux qui veulent le changer."
Robert Marteau

mardi 6 juillet 2010

Temps de crise (19) : Au delà de la souffrance au travail





La souffrance au travail est certainement une des découvertes de nos temps de crises : depuis quelques années se propageait le stress dans les entreprises avec classiquement deux explications :
- les conditions de travail soit habituelles ,soit exceptionnelles ( = ce
qui ne devrait que très rarement se reproduire)
- la "psychologie" de la personne elle même, ses comportements autrement appelés
résistance au stress .
Dans les deux cas, il s'agit de remarquer le caractère momentané ( l'exceptionnel cela passe) ou exogène de l'analyse ( la gestion du stress est quelque chose de personnel et se" traite" par des démarches de développement personnel).L'entreprise, son organisation, ses modes de travail, sont relativement extérieures à ces analyses.
C'était avant , avant les réglementations sur le stress au travail, avant France Télécom ...
Depuis la multiplication des cas et certainement la montée du chômage en parallèle (nouvelle pression sur les salariés "satisfaits de conserver leur job") ont mis en lumière cette nouvelle épidémie du monde des entreprises.
A mes yeux le principal mérite d'Olivier Tirmarche (dans la foulée des Clos, Tisseron du CNAM) est double :
- remettre l'organisation du travail au coeur de l'analyse, c'est elle que est en cause et elle même est le produit du "business modèle". Comprendre le symptôme pour
s'attaquer à la cause et non l'étouffer c'est d'abord comprendre l'évolution du business ces dernières années. Il s'agit bien d'une double démarche que nous appelons
Business Coaching dans notre approche.
- redonner de la prise, sortir du caractère inéluctable de la situation : les dirigeants
en tant que conducteurs de la politique économique et des modes collaboratifs ont une
prise sur l'écosystème et peuvent le modifier. Il en va de leur responsabilité sociale managers , nouveau thème en voie d'émergence.
J'ai également apprécié le récit d'un travail en permanence à plusieurs dimensions "business" et " collaborative" où la rigueur scientifique de l'observation s'associe à un certain pragmatisme des interventions.
Par ailleurs ce livre est précieux pour les grilles et récits de missions qu'il délivre, même si l'angle proposé est un peu plus étude qu' intervention.

vendredi 2 juillet 2010

Lexique 57 : L'homme et la femme


Le drame réel et insoutenable est que la femme épouse l'homme en espérant qu'il va changer, et il ne change pas, alors que l'homme épouse la femme en espérant qu'elle ne changera pas, et elle change.

Jean Dion