L'accélération générale étendue bien sûr, au monde du travail, qui génère son propre vocabulaire. Depuis Chaplin ( qui filmait le fordisme et ses défauts de déshumanisation et es effets de prolétarisation pour les marxistes) en action , on sait qu'il s'agit d'y effectuer des tâches en temps et en heure sans se laisser déborder.
Mais quand la technologie vient constamment accélérer les processus pour en améliorer la productivité , on se sent brutalement mis "sous pression". Une forme d'angoisse de ne pouvoir faire face, de voir le temps s'évaporer , de devoir faire dans un temps impparti, qui nous oppresse. Un sentiment qui petit à petit se généralise à l'ensemble des activités nécessitant une mesure contrainte du temps. Prendre le métro, aller au cinéma, être à l'heure à son rdv, faire du sport , tout se contracte à cette accélération ressentie. Par extension , le "sous pression" s'est diffusé un peu dans tous les mondes : sport, santé, scolarité, police, université, transport, tout le monde est aujourd'hui sous pression et menacé par la dérive du burn out.