Le digital dépasse la presse en investissements publicitaires
10 ans que l'on en parle, que l'on voit les recettes des titres de presse papier fondre comme neige au soleil. Mais ne nous y trompons pas, il s'agit bien d'un effet mécanique : les recettes baissent uniquement parce que leurs parts d'audience s'effondrent. On peut même parler d'effet à retardement puisque cette évolution se fait avec un léger décalage (encore perceptible sur le retard des investissements de publicitaires sur le mobile) avec la réalité du lectorat.Reprise de l'info donnée ce matin par Stratégies :
PUBLICITE. L'événement était attendu: en 2014, le digital a dépassé la presse en termes d'investissements publicitaires selon les chiffres de l'observatoire de l'e-pub mené par le SRI, l'Udecam et PWC. Avec une progression de 4% par rapport à 2013, à 2,896 milliards d'euros, l'investissement digital représente désormais 25% du mix média en France, quand la presse a baissé de 24% à 22% entre 2013 et aujourd'hui, et la télévision s'est stabilisée autour de 28%. La vidéo, en progression de 65% en un an, à 224 millions d'euros, représente aujourd'hui 28% du display, contre 18% en 2013, preuve, pour Jean-Luc Chétrit, président de l'Udecam, qu'il y a une «vraie bascule» du display classique (bannière, encarts), en baisse de 6%, vers les vidéos de plus en plus nombreuses et qualitatives des éditeurs. Ce segment représente en France 28% de la publicité display. Dans le monde, c'est en moyenne 18%. Autre point fort de la France, l'adoption du programmatique. 24% du display a été acheté en programmatique en 2014, soit une hausse de 62% par rapport à 2013. Ce mode d'achat représente désormais 26 millions d'euros.